L'anxiété
L'anxiété nous concerne tous, de près ou de loin.
Selon l'organisme PSSM (Premiers Secours en Santé Mentale), 15 à 21% des français ont souffert de troubles anxieux au cours de l'année écoulée. L'anxiété peut apparaître de façon chronique sous différentes formes : l'agoraphobie, la phobie sociale, les crises de panique, le trouble anxieux généralisé.
En dehors de ces pathologies, l'anxiété peut survenir de façon ponctuelle dans la vie de tout être humain car elle est corrélée à un réflexe de survie. En effet, la peur sert avant tout à nous avertir d'un danger pour nous permettre de mobiliser sur un temps court toutes nos ressources physiques et intellectuelles.
Lorsque ce sentiment de peur persiste sans qu'il y ait de danger immédiat on parle d'anxiété.
Pensées confuses ou obsédantes, comportements compulsifs, insomnies, fatigue, accélération du rythme cardiaque... sont autant de symptômes qui traduisent l'anxiété et qui sont dommageables pour la santé à moyen et long terme.
La peur du danger ou la peur du manque génèrent en fonction de l'une ou de l'autre soit un besoin de contrôle soit un besoin de se lâcher complètement.
On risque alors de tomber dans des mécanismes de compensation qui à la longue amplifient la souffrance au lieu de l'apaiser.
L'anorexie ou l'orthorexie, par exemple, offrent l'illusion de contrôle.
Quant à l'hyperphagie, elle apaise la peur de manquer (de nourriture, de plaisir ou d'affection).
En période de stress, être hyperactif est un réflexe de survie pour faire face et essayer de reprendre le contrôle.
Mais quand le stress perdure et s'intensifie, le burn-out se profile à l'horizon.
Le stress post-traumatique
A l'origine de l'anxiété, il y a souvent un danger bien réel. Que l'on soit spectateur, victime directe ou rescapé, ce danger peut provoquer un violent choc émotionnel : un traumatisme.
La peur d'être de nouveau confronté à un danger aussi terrifiant nous plonge dans une détresse profonde et durable : on parle alors de stress post-traumatique.
Celui-ci peut générer une amnésie partielle ou totale de l'événement ou au contraire celui-ci peut se rappeler à nous par des flashs qui envahissent notre quotidien. On met en place des stratégies d'évitement de tout ce qui peut nous rappeler de près ou de loin ce traumatisme (un lieu, une situation, une personne, un objet). Tout en essayant d'avoir du contrôle sur tout ce qui pourrait nous mettre de nouveau en danger. A cette détresse émotionnelle s'ajoute l'isolement. Le sentiment de honte, de culpabilité ou d'impuissance vis-à-vis de cet événement traumatique nous font douter de nous et nous replier sur nous-même.
Et puis... A qui parler d'un viol, de maltraitances dans l'enfance, d'horreurs qu'on a vues ou vécues durant la guerre ou un attentat ? Ou comment expliquer qu'on s'est laissé piéger par un manipulateur ou un manager qui nous harcèle ? Qui pourrait nous écouter, nous comprendre et prendre la mesure de notre souffrance ?
Alors pour ne pas vivre un deuxième traumatisme, celui d'être incompris ou rejeté, on évite d'en parler. C'est ainsi que peuvent survenir des mécanismes de compensation pour supporter sa souffrance, mais qui s'avèrent délétères.
Pour trouver des nouveaux repères, reconstruire le lien à soi et à autrui, il est nécessaire de se faire accompagner afin de briser l'isolement lié au traumatisme ou à l'addiction et de retrouver la sérénité et la liberté.
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